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Poèmes de 2012 - page 2  (page 1)
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Une lueur, un cri.
Il était une fois un homme sur un banc toujours assis
Dans un beau jardin plein de belles fleurs
Toujours la, mais son cœur, son âme, son esprit étaient ailleurs
L’homme aux yeux noirs songeait à toutes les belles choses qui l’entouraient
Il avait ce sourire même s’il était si faible et déprimé
Il pensait à sa fille Leila qui l’avait quitté
Il pensait à l’espoir qui est parti sans se soucier de ce qui peut lui arriver.

Une lueur, un appel
Il appelle sa mère qui est partie le jour de sa naissance
L’homme, le vieillard appelle ses espérances
Dans un monde infernal, il est demeuré seul
Un appel à la belle vie qui est partie très loin de son univers froid
La nuit, il a pris l’habitude de se diriger vers l’oubli et jusqu'à l’ivresse il boit.

Un hurlement, un rêve
L’esprit de l’enfant attendait le retour de ses parents
Il voulait être content
Il attendait juste leurs amours
Mais elles sont parties  pour toujours
Un départ sans retour.

Une lueur, un cri
L’homme sur un banc toujours assis
Il se demandait, pourquoi les fantômes du mal ont hantés sa vie ?
Pourquoi sa vie dans une tempête avait  sombré ?
Pourquoi son corps dans cette petite cage sans porte a été enfermé ?

Des lames de sang et des appels
Après la prière, il appelle son unique ciel
Son unique appui, sa seule raison, sa vie
Dieu … l’amour, le bonheur et le fidèle ami
Dieu… Qui n’abandonne personne
Qui pardonne.

Une douce mélodie
Une voix charmante d’une ravissante sirène à l’intérieur du paradis
Son parfum flottait dans l’air
Elle lance son rayon et le côté ténébreux s’éclaire
Sa voix audacieuse a apporté le printemps à une terre qui souffrait dans l’obscurité
A l’intérieur du paradis près de l’arbre interdit, elle chantait.

Une lueur, un cri
La nuit, à la maison les cierges s’allument
Le sage prend enfin sa plume
Il revient avec sa mémoire en arrière
Ecrivant son enfance et la rivière
Ou tous ses rêves étaient noyés
Noyés.

La lune, le soir, un sourire, des yeux fermés
C’était lui et moi
Un hôpital, une chambre blanche et un lit
Il ouvrit ses yeux et il m'a souri
C’était son dernier silence
C’était ma dernière mélodie silencieuse.

de Khalid EL Morabethi
Maroc / Oujda
10/7/1994

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